Les crises viennent du système. Féministes du
monde entier : dans la rue !
L’évacuation
d’une maison de retraite d’Augsbourg et la fermeture de l’obstétrique de
Bobingen sont symptomatiques de la crise du système de santé. Les conflits dans
les rares foyers pour personnes migrantes s’aggravent, et cette aggravation
date d’avant l’éclatement de la guerre en Ukraine. La crise de l’énergie touche
de plein fouet les personnes à faible revenu d’Augsbourg, en particulier les
familles monoparentales. Toutes ces crises viennent du système ! Le
capitalisme et le patriarcat en sont responsables. Nous n’en voulons pas !
Descendons dans la rue !
Venez
à la Journée internationale de lutte féministe le 8 mars 17h | Manifestation | Rathausplatz Augsburg
Dans les maisons de retraite, qui vit de manière souvent
inhumaine ? Des femmes, à 61,6 %. Dans les métiers du soin, qui sont
ces personnes qui travaillent dans des circonstances parfois insupportables ?
Des femmes, à plus de 75 %. Qui vit avec le minimum vital ? En
Allemagne, 17,5 % des femmes ont été touchées par la pauvreté en 2021,
contre 15,7 % des hommes. La part de femmes employées à temps partiel est également
plus importante. Et avec l’âge, les conséquences des parcours professionnels
interrompus des femmes se font sentir : 20 % des femmes
célibataires de plus de 65 ans sont considérées comme pauvres, en raison de
l’augmentation du travail à temps partiel et des pertes de revenus liées aux
soins apportés aux enfants et aux proches.
Nous parlons de femmes parce que les données ne concernent que
les personnes lues comme femmes. Néanmoins, il est clair que d’autres personnes
non perçues comme des hommes sont également défavorisées dans ce système :
les FLINTA. L’acronyme FLINTA désigne les femmes, les lesbiennes, les personnes
inter, non-binaires, trans et agenres, ainsi que toutes celles qui sortent de
la logique binaire du monde dominé par les hommes cis. Les personnes racisées
en font évidemment partie. Tout comme les personnes qui ne peuvent ou ne
veulent pas se soumettre à la logique de valorisation du monde capitaliste. Les
personnes qui appartiennent à plusieurs de ces catégories sont les plus
touchées. L’expression « personnes racisées » désigne les personnes
qui sont lues comme non-blanches.
Nous disons NON à ce système dominé par les hommes!
Partout dans le monde, les personnes FLINTA se rebellent
contre l’oppression des systèmes patriarcaux et capitalistes, contre les guerres
que les dirigeants mènent sur le dos de la population, contre la catastrophe
climatique qui est encore niée ou ignorée par trop de décideurs et contre les
forces de droite qui prennent de plus en plus de pouvoir avec leurs idéologies
rétrogrades.
Le slogan „Jin Jiyan Azadi“ (Femme, Vie, Liberté) du mouvement révolutionnaire kurde résonne actuellement dans le monde entier à travers la révolution menée par les femmes en Iran : de l’Amérique latine au Rojava (nord-est de la Syrie), en passant par Téhéran et l’Europe ! C’est un signe fort contre la dérogation aux droits humains. Ensemble, nous menons les luttes féministes indispensables pour vivre dans une société où le bien-être de toustes est possible. Ensemble, nous luttons contre les inégalités de genre, pour l’autodétermination sexuelle et physique, et pour un monde où chaque réalité a sa place. Nous, le comité de grève féministe d’Augsbourg, nous solidarisons avec les luttes féministes dans le monde entier et avec celles qui sont à nos portes. Les crises viennent des systèmes. Ces systèmes sont créés de toutes pièces et nous avons le pouvoir de mettre fin aux injustices qu’ils engendrent !
Nos revendications:
La rémunération du travail de soins car les activités d’importance systémique comme la garde d’enfants
ainsi que les soins apportés non seulement aux proches et aux amis, mais
aussi à soi-même, ne doivent pas devenir une surcharge ou un désavantage
existentiel.
Pas de profits avec la santé et les
soins ! Les problèmes dans le secteur
médical sont dus en grande partie à la privatisation des établissements de
santé, qui doivent gagner de l’argent avec les soins et font passer les
profits avant le bien-être des personnes.
La protection contre la violence et un endroit sûr en cas de danger. Les places dans les foyers
pour femmes de la région sont loin d’être conformes aux exigences légales.
Dans les centres d’accueil pour personnes réfugiées, les FLINTA doivent recevoir
une protection spéciale. Par ailleurs, il y a un manque d’espace sûrs et
de centres de consultation pour les personnes queer et pour les personnes
trans.
Le droit de rester pour toustes, car
aucune personne n’est illégale. Les motifs
de fuite ne doivent pas déterminer le droit de séjour ou la valeur d’une
personne. D’autant plus que de nombreuses personnes vont perdre leurs
moyens de subsistance à cause du changement climatique, ce qui va
considérablement augmenter les mouvements de migration dits
« économiques ».
Des soins
médicaux sûrs pour les personnes
enceintes, les personnes qui accouchent et les personnes qui décident
d’avorter. La pénurie de personnel et les fermetures de cliniques menacent
ces droits humains dans la région et dans toute
l’Allemagne !
Le temps et la possibilité de s’engager
politiquement ! La surcharge de travail
liée au salaire ou aux soins, les barrières linguistiques ou le sentiment
d’impuissance politique ne doivent pas dissuader les gens de participer
activement.
Soutien politique aux personnes militantes persécutées, aux personnes FLINTA et
LGBTQIA+ en Iran, en Afghanistan, au Kurdistan et au Rojava, au-delà des
manifestations de solidarité.
Die Krisen stecken im System – feministisch streiken weltweit!
Von der Evakuierung eines Augsburger Altenheims bis zur Schließung der Bobinger Geburtshilfe – die Krise des Gesundheitssystems ist real. Die Konflike in den nur ohnehin spärlich vorhandenen Unterkünften für Geflüchtete spitzen sich nicht erst durch den Krieg in der Ukraine zu. Die Energiekrise trifft unterdessen vor allem Augsburger Geringverdienende, darunter vor allem Alleinerziehende. Wir wissen: Die Krisen stecken im System! Wir wissen: Kapitalismus und Patriarchat sind dafür verantwortlich! Wir wollen das nicht hinnehmen! Wir streiken!
Kommt zum Internationalen Feministischen Kampftag am 8. März 17 Uhr | Kundgebung & Demonstration | Rathausplatz Augsburg
Welche Menschen wohnen in Alten- und Pflegeheimen, in denen oft unmenschliche Zustände herrschen? 61,6 Prozent sind Frauen. Welche Menschen arbeiten in der Pflege mit teilweise untragbaren Arbeitsbedingungen? Etwas mehr als drei von vier Pflegefachkräften sind Frauen. Welche Menschen gehören zu denjenigen, die am Existenzminimum leben? 17,5 Prozent der deutschen Frauen waren 2021 von Einkommensarmut betroffen, im Gegensatz zu 15,7 Prozent der Männer. Auch bei den Geringfügigbeschäftigten ist der Anteil der Frauen größer als der der Männer. Und im Alter rächen sich außerdem die sogenannten „unterbrochenen Erwerbsbiographien“ von Frauen: Alleinstehende Frauen über 65 gelten zu 20 Prozent als arm und das liegt an häufigerer Teilzeitbeschäftigung und Verdienstausfall durch Kinder- und Angehörigenpflege.
Wir sprechen von Frauen, weil die Daten nur weiblich gelesene Personen erfassen. Dennoch ist klar, dass auch andere nicht als männlich wahrgenommene Personen – FLINTAs – die Benachteiligten in diesem System sind. FLINTAs meint Frauen, lesbische, inter, nicht-binäre, trans, agender Personen und alle, die nicht in die binäre Logik der cis-männlich dominierten Welt passen. Darunter auch Schwarze Personen, Menschen der BIPOC Community. Ebenso Menschen, die sich nicht der Verwertungslogik der kapitalistischen Welt unterwerfen können oder wollen. Am meisten trifft es die, die zu mehreren der genannten Kategorien gehören. BIPOC steht für Black, indigenious people of colour, also Menschen, die als nicht weiß gelesen werden.
Wir sagen Nein zu diesem männlich dominierten System!
Auf der ganzen Welt rebellieren FLINTA-Personen gegen die Unterdrückung durch patriarchale und kapitalistische Systeme: gegen die Kriege, die die Herrschenden auf dem Rücken der Bevölkerung austragen; gegen die Klimakatastrophe, die von zu vielen Entscheidungsträger*innen noch geleugnet oder ignoriert wird; gegen rechte Kräfte, die mit ihren rückwärtsgewandten Ideologien immer mehr Macht auf sich vereinen.
Der Slogan „Jin Jiyan Azadi“ (Frauen Leben Freiheit) der revolutionären kurdischen Bewegung hallt aktuell durch die von Frauen angeführte Revolution im Iran in der ganzen Welt wider: von Lateinamerika über Rojava (Nord-Ost-Syrien) und Teheran bis nach Europa! Als lautes Zeichen gegen die Einschränkung und Verweigerung von Menschenrechten. Gemeinsam kämpfen wir die feministischen Kämpfe für eine Gesellschaft, in der ein gutes Leben für alle möglich ist. Gemeinsam kämpfen auch wir gegen Geschlechterungerechtigkeit, für sexuelle und körperliche Selbstbestimmung und für „eine Welt, in die viele Welten passen“? – wie die Zapatista-Bewegung sagt. Wir, das Feministische Streikkomitee Augsburg, solidarisieren uns mit den feministischen Kämpfen weltweit und mit denen vor unserer Haustür. Die Krisen stecken in den Systemen! Sie sind hausgemacht und wir haben es in der Hand, diese Ungerechtigkeiten zu beenden!
Wir fordern:·
Bezahlte Care-Arbeit, denn systemrelevante Tätigkeiten wie Kinderbetreuung, Pflege von Angehörigen, Freund*innen, aber auch Achtsamkeit gegenüber sich selbst darf nicht zur Überlastung bzw. zum existenziellen Nachteil werden.
Keine Profite mit Gesundheit & Care! Die Probleme im Gesundheitswesen entstehen nicht zuletzt durch die Privatisierung von Gesundheitseinrichtungen, die mit Sorge-Arbeit Geld verdienen müssen und die Profite über das Wohlergehen der Patient*innen stellen.
Schutz vor Gewalt & eine sichere Unterkunft bei Gefährdung. Die Plätze in den Frauenhäusern des Bezirks kommen bei weitem nicht an die gesetzlichen Vorgaben heran. FLINTAs in Geflüchtetenunterkünften benötigen besondere Schutzangebote. Zudem mangelt es an Schutzräumen und Beratungsstellen für Queers und trans Personen.
Bleiberecht für alle, denn kein Mensch ist illegal. Fluchtgründe dürfen nicht über das Bleiberecht und den Wert eines Menschen entscheiden. Zumal viele Menschen durch den Klimawandel ihre Existenzgrundlage verlieren werden, wodurch sogenannte Wirtschaftsfluchtbewegungen drastisch zunehmen werden.
Sichere medizinische Versorgung für Schwangere, Gebärende & Personen, die sich für einen Schwangerschaftsabbruch entscheiden. Personalnot und Klinikschließungen gefährden dieses Menschenrecht in der Region sowie in ganz Deutschland!
Zeit & Möglichkeit für politische Teilhabe! Überlastung durch Lohn- oder Care-Arbeit, Sprachbarrieren oder das Gefühl der politischen Machtlosigkeit dürfen Menschen nicht von einer aktiven Beteiligung abhalten.
politische Unterstützung für politisch verfolgte Aktivist*innen, FLINTA & LGBTQIA+ Personen im Iran, in Afghanistan, Kurdistan, Rojava über die Solidaritätsbekundungen hinaus
The crises are rooted in the system – feminist strikes worldwide!
From the evacuation of a geriatric home in Augsburg to the closure of the obstetrics clinic in Bobingen – the crisis in the health system is real. Conflicts in the already sparse accommodation for refugees are coming to a head, and not just because of the war against Ukraine. Meanwhile, the energy crisis is hitting Augsburg’s low-income earners the hardest, especially single parents. We know: The crises are rooted in the system! We know: Capitalism and patriarchy are responsible for it! We do not want to accept this! We are on strike!
Come to the International Feminist Strike on 8th of March! 5 p.m. | Rally & Demonstration | Rathausplatz Augsburg
Who lives in geriatric and nursing homes with often inhumane conditions? 61.6 percent are women. Who works in the care sector with intolerable working conditions? Slightly more than three-fourth of paid care workers are women. Who belongs to those who live at the subsistence level? 17.5 percent of German women were affected by income poverty in 2021, in contrast to 15.7 percent of men. Among those in marginal employment, the proportion of women is also greater than that of men. And in old age, the so-called „interrupted employment biographies“ of women take their revenge: 20 percent of single women over 65 are considered poor and this is due to more frequent part-time employment and loss of earnings due to responsibilities of children and relatives.
We speak of women because the data only covers women. Yet it is clear that other people not perceived as male – FLINTAs – are also the disadvantaged in this system. FLINTAs means women, lesbian, inter, non-binary, trans, agender persons and anyone who does not fit into the binary logic of the cis-male dominated world. This includes Black people, people from the BIPoc community. Also people who cannot or do not want to submit to the logic of exploitation of the capitalist world. Most affected are those who belong to more than one of the above categories. BIPoc stands for Black, indigenous people of colour, people who are read as non-white.
We say no to this male-dominated system!
All over the world, FLINTAs are rebelling against the oppression of patriarchal and capitalist systems: against the wars that the rulers are fighting on the backs of the people; against the climate catastrophe that is still denied or ignored by too many decision-makers; against right-wing forces that are gaining more and more power with their backward-looking ideologies.
The slogan „Jin Jiyan Azadi“ (Women Life Freedom) of the revolutionary Kurdish movement is currently echoing throughout the world through the women-led revolution in Iran: from Latin America to Rojava (North-East Syria) and Tehran to Europe! As a loud sign against the restriction and denial of human rights. Together we fight the feminist struggles for a society where a good life is possible for all. Together we also fight against gender injustice, for sexual and bodily self-determination and for „a world where many worlds fit“? – as the Zaptista movement puts it.
We, the Feminist Strike Committee Augsburg, stand in solidarity with the feminist struggles worldwide and with those on our doorstep. The crises are rooted in the systems! They are home-made and we have it in our hands to end these injustices!
We demand:
Paid care work, because system-relevant activities such as child care, caring for relatives, friends, but also self care must not become an overload or an existential disadvantage.
No profits with health & care! The problems in the health sector are not least caused by the privatisation of health institutions, which have to make money with care work and put profits above the well-being of the patients.
Protection from violence & safe shelter in case of danger. The places in the women’s shelters in the district are nowhere near the legal requirements. FLINTAs in refugee accommodation need special protection services. There is also a lack of shelters and counselling centres for queer and trans people.
Right to stay for everyone, because no person is illegal. Reasons for fleeing must not be allowed to determine the right to stay and the value of a person. Especially as many people will lose their livelihoods due to climate change, which will drastically increase so-called economic flight movements.
Safe medical care for pregnant women, women giving birth & people who decide to have an abortion. Staff shortages and clinic closures endanger this human right in the region as well as throughout Germany!
Time & opportunity for political participation! Overwork due to wage or care work, language barriers or the feeling of political powerlessness must not prevent people from active participation.
Political support for politically persecuted activists, FLINTA & LGBTQIA+ people in Iran, Afghanistan, Kurdistan, Rojava beyond expressions of solidarity.
Ende Dezember 2022 wurde das Pissegate-Urteil rechtskräftig: Das Verfahren gegen uns als Feministisches Streikkomitee ist eingestellt, eine Geldauflage haben wir dennoch zu zahlen. Unsere Spende geht gerichtlich verordnet an den SKF, den Sozialdienst katholischer Frauen e. V. Wir sagen danke für die große Solidarität und die großzügigen Spenden, die wir zur Deckung der Prozesskosten erhalten haben.
Feministische Kämpfe vereinen: jetzt erst recht!
Aus persönlichen Gründen haben wir uns dazu entschlossen, nicht in die nächste Instanz zu gehen. Dennoch werden wir auch in Zukunft unser Recht auf freie Meinungsäußerung und Demonstrationsfreiheit nutzen, um auf die Missstände bei der Verteilung von Sorge-Arbeit aufmerksam zu machen.
Am 8. März, dem internationalen feministischen Kampftag, wollen wir mit denen eine gemeinsame Stimme finden, die bisher ungehört bleiben: Pflegekräfte, Mütter, Geringverdienende, Queers, BIPOCs (Black, Indigenious People of Color) – alle, die in einer weißen, heteronormativen, cis-männlichen Welt das Andere sind. Unser Motto in diesem Jahr: Die Krisen stecken im System – feministisch streiken weltweit.
At the end of December 2022, the Pissegate verdict became legally binding: The case against us as the Feminist Strike Committee has been dropped, but we still have to pay a fine. Our donation goes by court order to SKF, Sozialdienst katholischer Frauen e. V. We say thank you for the great solidarity and the generous donations we received to cover the costs of the trial.
Uniting feminist struggles: now more than ever!
For personal reasons we have decided not to go to the next instance. Nevertheless, we will continue to use our right to freedom of expression and demonstration to draw attention to the abuses in the distribution of care work.
On March 8, International Feminist Day of Struggle, we want to find a common voice with those who have so far gone unheard: Caregivers, mothers, low-wage workers, queers, BIPOCs (Black, Indigenous People of Color) – all those who are the Other in a white, heteronormative, cis-male world. Our motto this year: The crises are in the system – feminist strikes worldwide.
To call & program of the Feminist Strike Day 2023 in Augsburg.
„Staatsschutz“ blitzt vor Gericht ab Verfahren gegen Aktivistin eingestellt
„Was ist bloß in Augsburg los?“, titelte Netzpolitik.org in Bezug auf den Strafbefehl über 1.200 Euro, den die Augsburgerin Michaela Strattner auf Betreiben der Abteilung „Staatsschutz“ der Augsburger Polizei erhielt. Nicht mit einer liberalen Demokratie vereinbar, befand ein Berliner Experte für Versammlungsrecht [1]. Nun straft das Amtsgericht die in Kritik geratene Abteilung der Polizei ab und stellt das Verfahren ein.
Ungefähr 30 Protestierende zeigten am 24.11.2022 Solidarität mit der wegen Verstoß gegen das Versammlungsrecht Angeklagten.
Care-Arbeit oder Sorgearbeit beschreibt die Tätigkeiten des Sorgens und Sichkümmerns. Darunter fällt Kinderbetreuung oder Altenpflege, aber auch familiäre Unterstützung, häusliche Pflege oder Hilfe unter Freund*innen. Diese Arbeiten werden überwiegend von Frauen geleistet, oft als unbezahlte Hausarbeit gesellschaftlich als notwendig und selbstverständlich angesehen. Um auf diesen Missstand aufmerksam zu machen, organisierte das Augsburger Feministische Streikkomitee am 5. März dieses Jahres eine Kundgebung auf dem Rathausplatz. Dabei wurde das Stück „Pisse“ der Band „Schnipo Schranke“ gespielt, das mit expliziter Sprache die Grenzen des weiblich Sagbaren austestet. Das ging der Abteilung „Staatsschutz“ der Augsburger Polizei zu weit: Ihrer Meinung nach habe das Stück keinen Bezug zum Versammlungsthema und stelle daher einen Verstoß gegen die Demonstrationsauflagen dar. 1.200 Euro soll die Anmelderin der Demonstration nun dafür zahlen.
Zwischen gemütlichen Couchen, auf Teppichen, Bierzeltgarnituren und anderen Sitzgelegenheiten entstand am 5. März 2022 der „Platz für Sorge“ auf dem Augsburger Rathausplatz. Das Feministische Streikkomitee begann bereits am Morgen dieses Samstags mit dem Programm, das bis in die Abendstunden „Sorgearbeit sichtbar machen“ sollte.
Care-Arbeit oder Sorgearbeit beschreibt die Tätigkeiten des Sorgens und Sichkümmerns. Darunter fällt Kinderbetreuung oder Altenpflege, aber auch familiäre Unterstützung, häusliche Pflege oder Hilfe unter Freunden. Bislang wurden diese Arbeiten überwiegend von Frauen geleistet, oft als unbezahlte Hausarbeit gesellschaftlich als notwendig und selbstverständlich angesehen. Aber mit dem Wandel der Geschlechterordnung werden auch Hausarbeit, Sorge und Fürsorge neu verteilt – weiterhin überwiegend zwischen Frauen. Migrantinnen aus armen Ländern bedienen die steigende Nachfrage in Ländern des globalen Nordens.
Das Ziel hinter der Veranstaltung am 5. März: Zeit und Raum für Menschen zu schaffen, die am 8. März – dem internationalen feministischen Kampftag, einem Dienstag in diesem Jahr – nicht mit auf die Straße gehen konnten. Gründe hierfür sind unter erwerbstätigen Frauen oft die Verpflichtung als Mutter, Ehefrau oder Pflegende im familiären Kontext. Diese Tätigkeiten werden aber auch von anderen Personen ausgeübt, die deshalb ebenfalls nicht an der Demonstration zum 8. März teilnehmen können. Zu weiteren Gründen für die Nichtteilnahme zählen außerdem Schichtarbeit, Notfalldienste oder Bereitschaftsdienste zum Beispiel in der Pflege.
Für diese Personengruppen veranstaltete das Feministische Streikkomitee über den Tag hinweg Workshops zu Geschlechterrollen oder zur Geschichte des Feministischen Kampftags, bot Material zur Gestaltung für Protestschilder oder Banner und untermalte die Aktivitäten mit feministischer Musik und Spoken-Word-Performances durch ein DJ-Team. Außerdem sollte der „Platz für Sorge“ auch Raum für Austausch bieten: für die interessierte Stadtöffentlichkeit, um in Ruhe ins Gespräch kommen zu können.
Vorwurf 1: Abspielen von Musikstücken zu Unterhaltungszwecken – „Pisse“
Das Lied „Pisse“ von Schnipo Schranke, das im Rahmen der Kundgebung abgespielt wurde, erregte die Aufmerksamkeit eines Passanten und seines 6-jährigen Sohnes. Er habe unangenehme Fragen beantworten müssen, so der Mann. Die Staatsanwaltschaft wirft fstrk aux vor, dass dieses Lied keinen Bezug zum Demonstrationsthema aufweist.
Diesem Vorwurf widersprechen wir entschieden: In „Pisse“ erzählt das weibliche lyrische Ich von einer Beziehung zu einer Person, die sie nicht oder nicht mehr liebt. Im Verlauf des Textes wird der Hörende Zeuge einer Emanzipation:Sie erkennt, dass die Ausrichtung auf die Bedürfnisse der Anderen „der Abend ist mir nicht gelungen, so sagen böse Zungen“) oder des Anderen („Hab alles für Dich getan“) die Liebe nicht retten kann, sondern im Gegenteil zu einer Selbstverleugnung führt. Sie erkennt die Sexualisierung „Und war es doch am Ende, was dich hat überzeugt / Weder der Inhalt / Noch sein Gehalt sondern / Mein schöner Leib!“, „Find’st mich hübsch, doch voll daneben“ und die Abwertung „du findest mich ätzend, ich finde dich verletzend“, der sie in der Beziehung ausgesetzt ist.
Diese Auseinandersetzung mit menschlichen Gefühlen wird in sehr expliziter Sprache vorgetragen, die im Kontrast zur weiblichen Singstimme und zur Popmelodie des Liedes steht. Die Band nutzt explizites Vokabular und zweideutige Anspielungen, um über Sex (Duo & Orgie), Oralsex, Körperbehaarung und Alkoholismus zu sprechen. Gegen diese expliziten Aussagen, vor allem wenn sie durch weibliche Stimmen geäußert werden, regt sich weiterhin – wie der aktuelle Fall zeigt – gesellschaftlicher Widerstand eines „das kann man so doch nicht sagen, das gehört sich nicht“.
Die feministische Aktion „Platz für Sorge – Care-Arbeit sichtbar machen“ prangert auch diese Verleugnung von weiblichen Bedürfnissen, von offener sexueller Lust und von Körperfunktionen an. Gerade Beschäftigte in Pflegeberufen, aber auch Menschen, die unbezahlte Care-Arbeit verrichten (Mütter, Hausfrauen, usw.) leiden unter einem Frauenbild, das von ihnen die Zurückstellung ihrer eigenen Bedürfnisse fordert. Das Ausbrechen aus diesem Bild bzw. das Artikulieren dieser Bedürfnisse führt zu einer sozialen Stigmatisierung, zum Beispiel als „Rabenmutter“ oder als „undamenhafte Person“.
Die Obszönität des Liedes ist von den beiden Interpretinnen bewusst gewählt und grundlegender Teil ihres Stils. Schockieren kann das Lied dennoch, wie die Beschwerde des Passanten zeigt. Der Schock, der hier provoziert wurde, beweist, dass das Lied durchaus inhaltlich zur Kundgebung passt. Zur Beantwortung von unangenehmen Fragen waren die Aktivist*innen vor Ort, der Mann hat die Chance aber verstreichen lassen, sein Unbehagen auszusprechen.
Vorwurf 2: Aufruf zu Gewalt & Störung des öffentlichen Friedens
Das Abspielen von „Querdenker klatschen“ war keine geplante Aktion, sondern erfolgte spontan. Im Vorfeld hat sich unsere Gruppe darauf vorbereitet, dass die Demonstration unter dem Motto „Corona-Demo“ an diesem Samstag am Rathausplatz vorbeiziehen wird. Wir haben ein Sicherheitskonzept erstellt, dass unsere Veranstaltung vor Blicken und Störungen schützen sollte – darin steht, dass wir beim Passieren des Demonstrationszuges unseren Raum durch Banner abschirmen, was genauso und friedlich geschehen ist. Für das Abspielen des Liedes entschieden wir uns spontan, um unseren Gegenprotest zum Ausdruck zu bringen. Die Band prangert an, dass die Protestbewegung für „freie Impfentscheidung“ und „für die Aufhebung aller Maßnahmen“, wie sie von der stattfindenden Corona-Demo gefordert wurde, einem egoistischen Weltbild entspringt, das die Folgen der Pandemie verkennt.
Insbesondere vor dem Hintergrund, dass Beschäftigte in medizinischen Berufen, vor allem in der Pflege, wegen des Corona-Virus mit unzumutbaren Arbeitsbedingungen konfrontiert sind, wollten wir uns – inhaltlich wie optisch – von der Demo abgrenzen. Das Motto erschien uns höhnisch, im Hinblick darauf, worauf wir am 5. und am 8. März aufmerksam machen wollten. Wir wollten gewährleisten, dass sich die Personen, die sich auf dem Rathausplatz befanden, nicht unfreiwillig mit dem Demonstrationszug befassen müssen. Aufgrund der Lautstärke der Demonstrierenden war dies jedoch kaum möglich. Daher unsere spontane Entscheidung, dem ganzen auch musikalisch Ausdruck zu verleihen. Wir wählten „Querdenker klatschen“ unter anderem wegen der Textzeile „Glaub mir, viel lieber würd ich klatschen dafür, dass die Pflegenden endlich verdien’n, was sie verdien’n.“
Der Demonstrationszug gegen Coronamaßnahmen zog davon unbeeinträchtigt vorbei, weder die Lautstärke noch eine andere Aktion aus den Reihen des fstrk aux störte laut Zeugenaussage den Verlauf der Demonstration.
Der Kontext: Schikane gegen linken Protest hat anscheinend Methode
Seit einiger Zeit häufen sich die Schikanen gegen linke Augsburger Aktivist*innen: Der „Staatsschutz“ durchsucht das Kinderzimmer der damals 15-jährigen Janika Pondorf, die sich in der Fridays-for-Future-Bewegung und für das Augsburger Klimacamp engagiert. Während der Hausdurchsuchung von Alexander Mai, dessen Fall als Pimmelgate Süd bekannt ist, verweigern ihm die Beamten des „Staatsschutzes“ das Telefonat mit seiner Anwältin, das ihm rechtlich zusteht. Eine Dienstaufsichtsbeschwerde gegen dieses Vorgehen blieb bislang unkommentiert. Aktivist*innen des Augsburger Klimacamps seien laut Ingo Blechschmidt, einem Mitglied des KC-Sprecherkreises, ständig den Repressionen des „Staatsschutzes“ ausgesetzt.
Die Verhandlung
Am Donnerstag, dem 24. November 2022, tritt das Feministische Streikkomitee den Vorwürfen vor Gericht entgegen. Anwältin Martina Sulzberger, die die Verteidigung in diesem Fall übernommen hat, gibt zu bedenken, dass hier mit der Versammlungsfreiheit ein nicht zu verachtendes Grundrecht zur Debatte steht.
Das Urteil
Knapp 30 Prozessbeobachter*innen
Nachdem ursprünglich das Ordnungsamt der Auffassung der Abteilung „Staatsschutz“ gefolgt war und sogar die Polizei angewiesen hatte, auf einer Folgeversammlung bei
etwaiger Wiederholung des Lieds einzuschreiten, korrigierte es am Dienstag seine Haltung. Dies teilte das Feministische Streikkomitee Augsburg am gestrigen Mittwoch mit. Entsprechend wurde heute das betreffende Lied bei einer
Solidaritätskundgebung vor dem Amtsgericht in hoher Lautstärke gespielt – insgesamt viermal, so oft erlaubte es das Ordnungsamt.
Knapp 30 Prozessbeobachter*innen wollten die Verhandlung verfolgen. Aufgrund eigens angeordneter spezieller Sicherheitskontrollen, zu denen auch die sonst vor Gericht nicht übliche
Personalienkontrolle gehörte, konnten aber weniger als die Hälfte der Interessierten rechtzeitig vor Prozessende in den Gerichtssaal. Auch ein Journalistenteam von a.tv wurde so ausgesperrt.
Rechtliche Schritte gegen Abteilung „Staatsschutz“
Das heutige Urteil ist nicht das Ende des Vorfalls. Strattner und ihre Unterstützer*innen kündigten bereits an, im Zuge des positiven Urteils rechtliche Schritte gegen
die Abteilung „Staatsschutz“ der Augsburger Polizei zu prüfen. Trotz des Einschüchterungsversuchs der Abteilung „Staatsschutz“ ist Strattner unterdessen nicht untätig: Sie organisiert
zusammen mit ihren Mitstreiter*innen vom Feministischen Streikkomitee Augsburg schon die nächste große Demonstration für Geschlechtergerechtigkeit. Am 8. März kommenden Jahres, dem internationalen feministischen Kampftag, wird sie stattfinden. Und bestimmt wird dort auch wieder das Kultlied gespielt werden, wegen dem der „Staatsschutz“ heute
vor Gericht scheiterte.
Kontakt
Versammlungsanmelderin: Michaela Strattner (+4915128909238, f-streik-aux@riseup.net) Rechtsanwältin: Martina Sulzberger (+4982150873850)
Spenden
Neben Unterstützung am Tag der Pressekonferenz und der Verhandlung freut sich das Feministische Streikkomitee auch über finanzielle Beträge, um die finanziellen Belastungen des Verfahrens zu stemmen. Spenden, egal wie hoch, gerne an:
Take back the night! Lasst uns gemeinsam die Nacht zurückerobern!
Datum: 15.06.2022 – Mittwoch vor Feiertag
Zeit: 20 Uhr
Treffpunkt: Ulrichsplatz
Was: Take Back The Night Demo & politischer Rave gegen sexualisierte & gegen patriarchale Gewalt
Bereits seit den 70er Jahren gehen FINTA* (Frauen, inter, nicht-binäre, trans und agender Personen) unter dem Motto „Take back the night“ gegen patriarchale Gewalt auf die Straße. Doch patriarchale Gewalt ist noch längst nicht Geschichte!Auch heute erleben FINTA* Gewalt .Sei es am Arbeitsplatz, in der Schule, auf der Straße und vor allem: zu Hause.
Auf dem Nachhauseweg nachts den Schlüssel zwischen die Finger klemmen, keine laute Musik hören, so tun, als würde man telefonieren oder mit der besten Freundin telefonieren, bis man sicher zu Hause angekommen ist.
Doch auch das eigene Zuhause ist für viele FINTA* kein sicherer Ort, sondern sie erleben häusliche Gewalt und missbräuchliche Beziehungen. Das wurde durch die Pandemie und Lockdowns verstärkt und verschlimmert. Frauenhäuser sind überlastet und bekommen kaum Finanzierung.
Jeden Tag versucht ein Mann in Deutschland einen Femizid zu begehen. In Deutschland wurden im Jahr 2020 139 Frauen von ihrem Partner oder Ex-Partner ermordet. Die Dunkelziffer dürfte noch höher sein.
In der EU erlebt jede dritte Frau innerhalb ihres Lebens sexualisierte Gewalt. Auch während der Geburt erleben FINTA* oft Gewalt. Und als wäre das nicht genug, wird der Zugang zu Schwangerschaftsabbrüchen erschwert und kriminalisiert.
Gewalt gegen FINTA* hat System! Es handelt sich nicht um individuelle Schicksale, sondern um ein System der patriarchalen Gewalt!
Auch in der Party- und Clubkultur haben Frauenfeindlichkeit und Sexismus einen festen Platz: Hand am Arsch, „Hey, guck doch nicht so ernst“, schnelle Schritte im Dunkeln: FINTA-Personen erleben Partynächte anders als heterosexuelle Cis-Männer – egal, ob auf der Maxstraße, im Mo Club, im Bob’s Oberhausen oder in Ballonfabrik und City Club.
Patriarchale Machtstrukturen bestimmen außerdem, wer in der Clubszene sichtbar ist. Die „Buddykultur“ schränkt den Zugang zu Gigs für FINTA* ein, auf Bühnen und hinter DJ-Pulten stehen vor allem CIS-Männer.
Lasst uns feministisch gegen Gewalt an FINTA* kämpfen, ein Zeichen gegen Diskriminierung setzen und die Nacht zurückerobern! Wir nehmen uns den öffentlichen Raum, der uns zusteht! Am 15. Juni tanzen wir durch die Straßen Augsburgs und kämpfen gemeinsam für eine feministische Welt ohne Gewalt, Ausbeutung und Krieg!
Selbstbehauptungs-Workshop für Flinta*s (Frauen, Lesben-, Inter-, Non-Binary-, Trans-, Agender-Personen)
Der Workshop vermittelt gezielt Methoden, um Grenzverletzungen und übergriffigen Situationen, denen im speziellen Flinta*s ausgesetzt sind, zu verhindern oder entgegenzuwirken.
Datum: Samstag, 04.06.2022 Zeit: 9 – 18 Uhr Ort: geschützter Raum in der Augsburger Innenstadt – wird bei Anmeldung bekanntgegeben
Im Kurs erfahrt ihr sowohl konkretes Wissen zu geschlechtsspezifischer Gewalt, ihr nehmt aber auch an praktischen Übungen teil, wie damit umgegangen werden kann. Im geschützten Rahmen erarbeiten die Teilnehmenden gemeinsam Möglichkeiten, wie man sich am Arbeitsplatz, im Studium oder Nachtleben sicher und gut fühlen kann.
Es ist kein Kurs, der Sportlichkeit und Können voraussetzt. Im Wen-Do ist das höchste Gebot: Jede Frau* kann sich wehren!
Durchgeführt wird der Kurs von einer ausgebildeten Wen-Do Trainerin aus Augsburg.Bitte beachtet, dass der Kurs keine Traumatherapie ersetzen kann. Im Kurs werden die Kontaktdaten von entsprechenden Beratungsangebote in Schwaben ausgehändigt.
Kommt in bequemer Kleidung. Getränke erhalten wir gegen Spende. Für Verpflegung ist gesorgt.
Der Selbstbehauptungs-Workshop findet im Rahmen der Linken Einführungswochen und der Demo „Take Back The Night“ statt, die sich gegen sexualisierte Gewalt an Frauen speziell im Augsburger Nachtleben stellt.
Politisch aktiv sein und bleiben. Nachhaltiger Aktivismus als Kraftquelle für den langen politischen Atem.
Die Herausforderungen für Aktivistinnen steigen ständig. Um damit besser umgehen zu können, geht Nachhaltiger Aktivismus an die Wurzeln. Zum einen fragt er nach den Rezepten erfolgreicher sozialer Bewegungen und ihrer Strategien; zum anderen befasst er sich damit, wie wir uns – individuell als Aktivistin, sowie kollektiv als Gruppe, Organisation oder Bewegung stärken können. So bietet Nachhaltiger Aktivismus ein Methodenset für langfristige politische Befreiungsprozesse.
Degraux lädt ein, das Konzept nachhaliger Aktivismus kennen zu lernen, Resilienzstrategien zu entwickeln und zusammen eine lebensbejahende politische Kultur auf Stadtebene zu etablieren. Zum Auftakt unserer Veranstaltungsreihe (Beginn im Sommer/Herbst 2022) führen Timo Luthmann und Mona Bricke ins Thema ein.
25.5.22 // 19-21 Uhr : Onlineeinführung (macht auch unabhängig vom Workshop Sinn)
09.-11.9.22 // Fr. 09.09: ab 16 Uhr Ankommen, 17-21 Uhr Workshop, Sa 10.09. 09.30 Uhr Meditation (optional), 10 – ca. 21 Uhr, So 11.09. 09.30 Uhr Meditation (optional), 10 – 15 Uhr // Ort: Grandhotel Cosmopolis
Auch in diesem Jahr rief das Feministische Streikkomitee Augsburg zur Kundgebung und Demonstration im Rahmen des Feministischen Kampftages am 8. März auf. Auf dem Augsburger Rathausplatz wurde erfolgreich gestreikt und feministische Positionen kämpferisch vertreten.
Ausgangspunkt war ein Blick auf die krisenbehaftete gesellschaftliche Situation. Pflegende, Ärzt*innen, Lehrende und Erzieher*innen sollen mit Boni abgespeist werden, strukturelle Änderungen bleiben aus. Mütter, insbesondere in systemrelevanten Berufen, sehen sich mehr denn je mit Mehrfachbelastungen konfrontiert. Das muss sich ändern!
Nicht erst seit Ausbruch der Corona-Pandemie tragen Frauen die Hauptlast an unbezahlter und geringbezahlter Sorge-Arbeit. Pflegeeinrichtungen argumentieren mit Wirtschaftlichkeit, wenn es um die niedrige Bezahlung von Pflegekräften geht. Doch in der Krise zeigt sich: Kapitalistisches Denken bringt uns nicht weiter, wenn Solidarität gefragt ist.
„Ungesehen, Überlastet, Un(ter)bezahlt“
Alle waren eingeladen, an der Kundgebung und Demonstration teilzunehmen. Dem Aufruf folgten bis zu 600 Personen, die sich auf dem Rathausplatz versammelten. Besondere Aufmerksamkeit erfuhr hierbei auch der eingebundene Warnstreik von KiTa-Mitarbeiter*innen, zu welchem die Gewerkschaft Ver.di aufgerufen hatte.
Unter dem Motto „Ungesehen, überlastet, un(ter)bezahlt“ wurde die Kundgebung vom Feministischen Streikkomitee eröffnet. Es wurde zudem über Erschöpfung und Pausen als Mittel der Rebellion gesprochen. Immer wieder wurde auf die Mehrfachbelastung von FINTA* (Frauen, intersexuelle, nonbinäre, trans und agender Personen) hingewiesen, die sich in unsichtbarer und kaum honorierter Arbeit zeigt.
Weitere Redebeiträge beschäftigten sich aus einer feministischen Perspektive mit dem Krieg gegen die Ukraine, der Geschichte des 8. März, feministischer Kapitalismuskritik, patriarchaler Gewalt, sowie dem Equal Pay Day, welcher in diesem Jahr am 7. März stattfand. Auch die Gewerkschaften Ver.di und GEW sprachen über ihre aktuellen (Arbeits-)Kämpfe. Das Oben-Ohne-Kollektiv stellte ihr Engagement, das Protestmittel des oberkörperfreien Demonstrierens und ihr Awareness-Konzept für den Tag vor.
Spotlight auf Care-Arbeit: lila Lichter auf der Demonstration durch die Augsburger Innenstadt
Anschließend begann eine laute und bunte Demonstration durch die Augsburger Innenstadt. Symbolisch trugen viele Teilnehmer*innen bunte Lichter(ketten), um ein Spotlight auf ungesehene Sorgearbeit zu werfen. Der Demonstrationszug wurde durch Musik vom City Club, eine Trommelgruppe und eine Kinderbetreuung begleitet.
Zum Abschluss auf dem Rathausplatz wurde das Frauenzentrum Augsburg vorgestellt, ein musikalischer Beitrag des Kulturkollektivs MehrFrau präsentiert und gemeinsam zu kurdischer Musik getanzt. Für das Abendessen sorgte die Soliküche Knoblauchfahne.
Wir blicken zurück auf einen kämpferischen 8. März, der verschiedene feministische Kämpfe verbinden und zeigen konnte, wie viel es auf dem Weg zur gelebten Gleichstellung noch zu tun gibt. So lange es geschlechterbedingte Ungleichheiten gibt, soll auch der 8. März als ein solidarisches Zeichen begangen werden, denn heute wie morgen gilt das Motto: Wenn wir streiken, steht die Welt still!
Der „Platz für Sorge“ bietet am 5. März auf dem Rathausplatz Raum für Austausch, Empowerment & Entspannung
Im Vorfeld des 8. März fand zudem ein feministischer Aktionstag am 5. März statt, an welchem der Rathausplatz in einen „Platz für Sorge“ verwandelt wurde. Von 11 bis 20 Uhr lief Musik von verschiedenen DJs des City Clubs und von stayfm. Es gab Infostände vom Bündnis für sexuelle Selbstbestimmung, dem Frauenzentrum, ProFamilia in Action, sowie der Vereinigung der Verfolgten des Naziregimes (VVN). Außerdem gab es Workshops zu Feministischer Ökonomie, der VVN und der GEW. Das Oben-Ohne-Kollektiv bastelte an kreativen Möglichkeiten, auch bei Kälte nippelfrei zu demonstrieren. Mit Sprühfarben und Lavendeldruck wurden Textilien mit Botschaften versehen. Den ganzen Tag über gab es wertvollen und empowernden Austausch zwischen FINTA*, so zum Beispiel auch zum Thema Selbstfürsorge als Pädagog*in.
Für die Verpflegung sorgte auch hier die Soliküche Knoblauchfahne. Auf gemütlichen Sofas wurde so ein Raum in der Innenstadt geschaffen, in dem Themen diskutiert wurden, die oft unsichtbar bleiben. Insbesondere das Thema Sorgearbeit stand im Fokus, welche zu einem überwiegenden Anteil von FINTA*-Personen geleistet und ungleich gewürdigt wird. Den Abschluss des Tages bildete der Auftritt der Band Catcallas.
Weitere Veranstaltungen um den 8. März waren ein Aktionskunstworkshop in Kooperation mit dem Augsburger Staatstheater zum Gestalten von Schildern und Bannern, ein Aktzeichenworkshop mit der Künstlerin Laura Jungfer und die vom 1. bis 7. März täglich im Webradio stayfm.com ausgestrahlte Radiosendung „Die feministische Viertelstunde“. Die Radiosendungen von stayfm können hier im Archiv nachgehört werden.
Ein Interview mit zwei Vertreterinnen des Feministischen Streikkomitees beim Radiosender Kanal C kann hier nachgehört werden.